Soutenance de thèse de Gauthier Leclercq

Le biochar est matériau considéré comme ayant une empreinte carbone négative. Ainsi, la substitution partielle du ciment/sable par du biochar constitue une piste prometteuse pour réduire de manière significative l’impact CO₂ des matériaux cimentaires. Toutefois, son utilisation reste limitée, car des teneurs élevées entraînent généralement une forte dégradation des propriétés du matériau, notamment rhéologiques. Afin de limiter ces effets, un traitement de la surface des particules de biochar a été envisagé. Ce traitement est réalisé via un procédé de bio-précipitation en utilisant la souche bactérienne uréolytique Sporosarcina pasteurii suivant l’influence de plusieurs paramètres incluant la concentration bactérienne, la teneur en urée/calcium, et l’introduction d’une agitation. Un dépôt en couche fine, uniforme et couvrant l’ensemble de la surface des grains de sable peut être obtenu. Ces conditions optimales de traitement sont ensuite exploitées pour traiter des particules de biochar de boues usées. Dans le cas de particules de taille assez élevée, nous avons pu obtenir une qualité de traitement similaire au cas du sable. En revanche, le traitement de particules plus fines s’est avéré plus difficile, en raison notamment d’une tendance des particules fines à s’agglomérer dans un milieu précipitation à forte force ionique.

Composition du jury :

• Marielle Guéguen Minerbe, Université Gustave Eiffel, Chargée de recherche, Rapporteur, Examinatrice
• Arnaud Perrot, Université Bretagne Sud, Professeur des universités, Rapporteur, Examinateur
• Filipa Lopes, Université Paris-Saclay, CentraleSupélec, Professeur des universités, Examinatrice
• Farid Benboudjema, Université Paris-Saclay, ENS Paris-Saclay, CentraleSupélec, Professeur des universités, Examinateur
• Abdlehak Kaci, CY Cergy Paris Université, Professeur des universités, Examinateur